Un envoûtant après-midi
Ne sachant que faire, cet après-midi, je me suis mis mes CDs de Véronique Sanson (de toute époque !) et je me suis donc aussitôt allongé sur mon lit pour profiter pleinement de ce moment si envoûtant ... Ce sont de si belle chansons ... Cette femme a une véritable histoire, et ces textes et ses musiques racontent vraiment sa vie ! Elle a tout écrit dans ses chansons ! C'est impressionnant !
Quelques textes :
Le maudit
Quelque part dans la ville
Tu marches
Sans pour autant savoir où tu vas.
Tu repenses à ta vie
Déjà
Tu comptes combien de gens tu as déjà trahi
Combien de gens à qui tu as déjà menti
Combien de gens à qui tu as déjà fait souffrir
Et du fond de ton remords
Tu l'aimes encore.
Tu es prisonnier de ton secret,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute.
Tu es mal dans ta peau.
Tu pleures,
Sans pour autant être jamais consolé.
On rit derrière ton dos.
Laisse faire.
Tu te sens seul dans celle ville de rien.
On rit derrière ton dos.
Mais au fond, qu'est-ce que ça peut faire ?
Toi tu souris à tout le monde,
Tu souris à tout le monde.
Tu es prisonnier de ton secret,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute.
Pauvre maudit.
Comme ta vie doit être une comédie.
Pauvre maudit.
Mais comme ta vie doit être une longue nuit
Pauvre maudit.
Quelque chose dans ta vie s'en va
Dont tu ne sais plus réellement quoi penser.
Tu n'as plus l'étincelle du génie
Tu n'as plus l'étincelle de la vie
Tu es mal dans ta peau.
Ce soir
Soudain tu n'aimes plus ton image,
Même si du fond de ta honte
Tu souris à tout le monde.
Tu es prisonnier de ton secret,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute,
Mais ta douleur efface ta faute.
Pauvre maudit.
Comme ta vie doit être une comédie.
Pauvre maudit.
Mais comme ta vie doit être une longue, longue nuit
Pauvre maudit.
Mais ta douleur efface ta faute, {x8}
Mais ta douleur... efface... ta faute.
Mortelles pensées
Lui, si délicat dans sa tendresse,
Si raffiné dans ses caresses,
Que j'ai tenu dans mes bras
Quand il avait besoin de moi.
Je l'ai quitté pour d'autres mains,
Pour des briseurs de destin
Et des empêcheurs d'exister :
Bien fait pour moi.
Si vous saviez comme je l'aimais.
Plus qu'aucun autre, je l'admirais.
Depuis, dans un brouillard,
Je n'sais plus où je vais,
Et je me rattatine à petits pas.
Et je bous de le revoir
Pour apaiser mon désespoir.
Je voudrais fuir vers d'autres nuits
Et j'ai chanté seulement pour lui
Les souvenirs qui nous ressemblent
Et qui nous hantent
Et qui s'en vont vers le soleil
Lui, qui m'a dit d'un ton vainqueur
qu'il n'y a plus de doute ni de douleur
Dans la musique et dans mon cœur.
Je le tuerais d'avoir pensé ça.
Et s'il y a des choses qu'il ignore,
Il n'a qu'à m'écouter plus fort
Jusqu'à ce que la mort de l'un ou bien de l'autre
Souffle la bulle de nos amours.
Lui, sans qui je ne serais rien au monde,
Je l'aimerais toujours, à genoux.
Je vis ma vie... oh... comme tout le monde :
Le temps dessèche ce qu'il inonde.
Et pour avoir connu l'immonde
Je voudrais vivre le meilleur
Ce qui n'arrive que dans les contes
Qu'on dit sur l'heure
Où notre lune s'en va très haut
Et quand les dieux sont au repos...
Pour écouter un extrait : extrait.mp4
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